Sapin de Vancouver : un sapin naturel au parfum d’agrumes
Nom scientifique et appellations
Sapin de Vancouver (Abies grandis, (Dougl. ex D.Don) Lindl.)
Synonymes : sapin géant, sapin de l’Oregon, sapin élevé
Origine géographique du sapin de Vancouver
Ce conifère est présent sur la côte Pacifique du Canada, notamment dans l’intérieur humide de la Colombie-Britannique et sur l’île de Vancouver. Aux États-Unis, on le retrouve depuis la baie de San Francisco jusqu’au nord de l’Idaho, en passant par le Montana, le Washington et l’Orégon.
Il a été largement implanté en France, notamment pour le reboisement, en raison de sa croissance rapide et de sa régénération naturelle abondante, sur des sols profonds, frais et bien drainés.
Description en tant qu’arbre de Noël
- Aiguilles longues (20 à 55 mm), souples, avec un apex arrondi ou légèrement échancré.
- Face supérieure vert luisant, face inférieure blanc-vert avec deux bandelettes de stomates plus larges que la nervure médiane.
- Disposition des aiguilles en plan horizontal (position distique), rappelant le sapin pectiné.
- Longueurs inégales des aiguilles selon leur position sur le rameau.
- Forte odeur d’agrume (mandarine) lorsqu’on les frotte.
- Écorce lisse, grisâtre, avec de nombreuses vésicules de résine.
Un sapin comparable au Nordmann, mais différent
Très proche du
sapin de Nordmann dans sa silhouette, ce conifère s’en distingue par :
- Des aiguilles plus longues et plus souples,
- Une insertion à plat, donnant des rameaux visuellement moins denses,
- Et surtout, une odeur originale de mandarine-citronnelle, très agréable et appréciée pour les fêtes.
Conclusion
Le
sapin de Vancouver est une variété encore peu connue en tant qu’arbre de Noël, mais qui séduit de plus en plus par son feuillage parfumé, sa structure élégante et ses qualités de culture. Alternative naturelle aux espèces classiques, il allie esthétique, senteur unique et authenticité, dans le respect des traditions du sapin de Noël naturel.
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